Notre guide entame en malgache un discours et nous
présente. Le chef y va de son petit laïus
que nous traduit ensuite Johnny. Puis le guide nous explique l'agencement de
la case qui répond à des coutumes et des « fady» (interdits) très précis.
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Chaque coin de la case en bois à sa spécificité. Une porte basse, trois
petites fenêtres, un coin pour les ancêtres un autre pour les provisions et
les ustensiles de cuisine, un coin fermé par un grillage en bois près de la
porte réservé aux cochons et aux
poules que l'on rentre chaque nuit,et le dernier coin où il est interdit de
prendre de la nourriture car un homme s'est étouffé un jour en mangeant, là
se trouve la couche du chef et de sa
femme. Au sol des nattes partout, la nuit on en rajoute des propres sur
lesquelles les petites filles vont
dormir à même le sol, alors que les garçons vont monter à l'étage par une échelle,
simple tronc d'arbre à encoches taillées
sommairement. On nous dit qu'il y fait plus chaud là haut car la chaleur du feu juste en dessous réchauffe
et c'est mieux pour les garçons....
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Nous sortons à l'air libre, et faisons le tour de
village pour admirer les cases en bois
dont chaque pan de mur est sculpté et
raconte l'histoire de la famille qui l'habite. Chaque trait chaque ciselure à sa signification. Les
greniers à provisions, un pour chaque
famille sont au centre du village, petite case en bois sur pilotis.
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Nous garderons de cette visite dans ce village un
sentiment très mitigé, très étonné par la crasse qui y règne, les enfants morveux, couverts
de boue et souvent en guenilles. Il semble que ce soit propre aux
Zafimaniry c'est vrai que partout
ailleurs nous ne retrouverons pas ce laissez aller.
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