C'est une fabrique de
papier artisanal qui nous accueille maintenant.Les feuilles
récoltées sont mises à tremper pour ramollir les fibres, puis malaxées et écrasées
avec un maillet sur une table. Dans des cadres en bois la fibre est disposée,
mouillée, et pardessus des femmes décorent à l'aide de pétales de fleurs et
de feuilles pour obtenir des motifs
colorés. Ainsi elles fabriquent du papier qui servira à confectionner des
abats jours, des carnets, albums photos, ou encadrements . C'est le papier
Antemoro.
|
Nous devions visiter une
ferme viticole et Rija nous avait promis une bonne dégustation en guise d'apéritif,
malheureusement c'est dimanche, il est midi et l’exploitation est fermée,
grosse déception....
|
Restaurant «Les Bougainvillées» en ville,
beaucoup de touristes, nous ne traînons pas.
|
Rija nous amène avant de quitter la petite ville,
visiter le marché aux zébus qui est désert
aujourd'hui bien sûr. Mais nous traversons des ruelles très animées en latérite
rouge, la place du marché est immense, nous l'imaginons toute bruissante
des meuglements des troupeaux de zébus
qui viennent de tout le pays pour y être
vendu.
|
Les Bara sont éleveurs de zébus, c'est leur
seule richesse. Un jeune homme qui va se marier doit prouver à son clan qu'il
est capable de s'occuper des zébus, et son initiation consiste à voler un zébu
à un autre éleveur; il s’ensuit bien sûr des règlements de comptes. Le nombre
de têtes de zébus lui permet d' avoir plusieurs femmes. Ils sont armés de
sagaies et de bâtons et nous les verrons
souvent sur les bords des routes pousser leur troupeau.
|
De là nous avons aussi la vue sur la ville.
|
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire