lundi 11 juin 2012

Page 31 - Le papier d'Antemoro















       C'est une fabrique de papier artisanal qui nous accueille maintenant.Les feuilles récoltées sont mises à tremper pour ramollir les fibres, puis malaxées et écrasées avec un maillet sur une table. Dans des cadres en bois la fibre est disposée, mouillée, et pardessus des femmes décorent à l'aide de pétales de fleurs et de  feuilles pour obtenir des motifs colorés. Ainsi elles fabriquent du papier qui servira à confectionner des abats jours, des carnets, albums photos, ou encadrements . C'est le papier Antemoro.
       Nous devions visiter une ferme viticole et Rija nous avait promis une bonne dégustation en guise d'apéritif, malheureusement c'est dimanche, il est midi et l’exploitation est fermée, grosse déception....
      Restaurant «Les Bougainvillées» en ville, beaucoup de touristes, nous ne traînons pas.
      Rija nous amène avant de quitter la petite ville, visiter le marché aux zébus qui  est désert aujourd'hui bien sûr. Mais nous traversons des ruelles très animées en latérite rouge, la place du marché est immense, nous l'imaginons toute bruissante des  meuglements des troupeaux de zébus qui viennent de tout le pays  pour y être vendu.
      Les Bara sont éleveurs de zébus, c'est leur seule richesse. Un jeune homme qui va se marier doit prouver à son clan qu'il est capable de s'occuper des zébus, et son initiation consiste à voler un zébu à un autre éleveur; il s’ensuit bien sûr des règlements de comptes. Le nombre de têtes de zébus lui permet d' avoir plusieurs femmes. Ils sont armés de sagaies et de bâtons et nous les verrons  souvent sur les bords des routes pousser leur troupeau.   
     De là nous avons aussi la vue sur la ville.
      

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire