mercredi 13 juin 2012

Page 41 - En route vers Ranohira

La chaleur est lourde, nous marchons en plein soleil depuis un moment. Arrivée dans un petit village coquet où Betsileo et Bara cohabitent. Les maisons en terre, colonnes de briques rouge,balcon
ouvragé pour les plus riches. Les rues sont impeccables, les enfants discrets. On laisse le parc à zébu sur la gauche et on suit le chemin plus large maintenant nous avons rejoint la plaine, les enfants rentrent de l'école, et nous sommes bientôt au dispensaire où les mamans viennent présenter leurs bébés et leurs jeunes enfants. On y fait également de l'information pour la contraception.

       Il nous reste un  bout de chemin pour fermer la boucle et rejoindre le camp. Il est bientôt 13h  nous sommes assoiffés! Un dernier petit village où nous trouvons enfin  nos petits chapeaux Betsileo!
         Les derniers 500m en plein soleil sont  durs mais quelle belle balade!        
       Quartier libre cette après midi.

Mercredi 25 avril


        7h30, nous nous installons dans les deux 4x4 que nous avons exigés pour le retour par la piste après avoir conclu un arrangement avec le gérant qui nous à finalement octroyé un très bon rabais sur les prix des repas et des boissons!  
          La piste est toujours aussi mauvaise, mais plus confortablement installés nous sentons un peu moins les cahots. Rija nous attend à l'ombre au village.
           Nous reprenons la RN7, la route du sud vers Ranohira  et le parc national de l'Isalo.  cinq heures de route!

         Le changement de paysage est radical, peu à peu les montagnes s'estompent au loin la plaine herbeuse désertique s'étend à l'infini. Nous sommes complètement en pays Bara, les éleveurs de zébu. Les villages sont rares et les bas côtés de la route restent vide. Nous croisons juste des troupeaux de zébus qui remontent vers le marché d'Ambalavao. Peu de voitures aussi.  
         Anecdote:   devant nous la route droite, à 500 m environ devant la voiture qui nous précède  un pont étroit où je crois voir un  troupeaux de zébus traversant, mais en approchant stupéfaction pas de zébus, mais une troupe de soldats, barda sur le dos, tenue camouflée, Kalachnikov à l'épaule, faisant leur 30km réglementaire au pas cadencé!
          Le route monotone, droite à perte de vue, la plaine vide, herbeuse, quelques arbustes par ci par  là, tout à coup un énorme massif
 

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