Nous la suivons dans sa
maison grimpons un petit escalier étroit
et pentu en bois pour accéder au deuxième étage, pénétrons dans une petite pièce recouverte de nattes colorées chacune comportant un dicton en malgache,
tout autour des poufs en jonc font office de siège, deux petites fenêtres
pour éclairer. Tout est propre, comme d'ailleurs les alentours des
maisons de ce village et de ceux que
nous avons traversés pour venir. Tout le monde s'assoit autour de la «
matriarche » entourée de sa fille. On
dispose de nouvelles nattes devant nous sur lesquelles personne n'a marché et
le repas va nous être servi dans de petites soucoupes, un cari de zébu
accompagné de riz, brèdes et de tomates sans oublier les grains (haricots) et
le piment !, une grosse bassine en plastique posée au centre sert à déverser le trop plein des plats avant de commencer à
manger, en l'occurrence le riz, si l'on pense ne pas venir à bout de son
assiettée, et nous avons été servi très largement. Cette pratique permet de ne pas toucher au
met et de le remettre en service pour un repas suivant. Mais avant de commencer, Rivo dit le bénédicité. Tout
est délicieux, l'ambiance est chaleureuse, conviviale, et on se régale. Pour arroser le tout, les femmes
nous servent l'eau de riz une boisson typiquement malgache: lorsque le riz
est cuit, on rajoute de l'eau au fond de la casserole, on fait bouillir et on racle le reste de riz. C'est bon, et
surtout cela remet en place les problèmes
intestinaux.
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Mamie Jeanne au centre, entourée de sa famille |
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