Sous le soleil de Mada
mercredi 13 juin 2012
Page 56 - Baobab centenaire
d’autres
à latex rouge inoffensifs, des pieds d’éléphants etc… au détour d’une allée
se faufile un Coua à gorge bleu que
nous admirons furtivement.
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Page 55 - Départ vers Tuléar
Lundi 31 avril
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Les sacs sont bouclés, nous profitons des dernières heures dans cet
endroit paradisiaque. Midi un dernier bon repas (et la dernière tarte au
citron!) face à l’immense lagon bleu, quelques énormes papillons noirs et jaunes
volètent de fleur en fleur.
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A 13h 30 un chauffeur vient nous chercher pour nous ramener à Tuléar où nous passerons la nuit. Mais
avant, un ultime arrêt dans la forêt
de Reniara à 12km.
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Forêt sèche de baobabs, épineux et
euphorbes qui s’étend sur 70 ha. Une heure de déambulation au long des
sentiers sablonneux pour admirer d’étonnants baobabs aux formes particulières.
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En forme de théière, avec une trompe
d’éléphant terminée par une tête de rhinocéros, un faux baobab « made in China »(nous dit notre guide
plein d’humour), les jumeaux,les amoureux aux troncs entrelacés, ceux qui exposent
leur jambes en l’air et bien d’autres encore, mais surtout il y a THB le « Très Honorable Baobab » 1200ans,
12m de circonférence, majestueux trônant au milieu d’une allée. Nous pouvons
admirer une très belle fleur de baobab
que vient butiner un souimanga
(sorte de colibri).
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Et puis il y a l’arbre boussole dont les
épines penchent toujours vers le sud (enfin en principe …),des euphorbes à
latex blanc vénéneux et
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Page 54 - Plage et farniente
Retour
à l’hôtel. Avant le déjeuner, baignade dans le canal du Mozambique.
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Après -midi tranquille, sieste, lecture, rêverie jusqu’au coucher de
soleil.
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Page 53 - Le retour des pêcheurs
La piste par laquelle nous sommes arrivés
traverse le village. De chaque côté
des boutiques installées dans de petits abris en bois
offrent des denrées alimentaires, des
seaux et autres objets en plastique, un
bric à brac très coloré! le boucher expose sa viande, des petites cuisines ambulantes
proposent à manger, caris, brochettes,
beignets etc… certains étalages sont eux disposés par terre sur des
nattes. Tout baigne dans la poussière
rouge soulevée par les taxis brousses et les motos qui passent au milieu sur la piste. Nous
revenons à l’intérieur du village, une femme assise par terre fabrique des
filets de pêche. Le matériau utilisé
pour le tissage est récupéré à partir de pneus usagés. Encore la récup !
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Il
est bientôt midi. De retour sur la plage nous assistons à l’arrivée des
pirogues,leurs voiles faites de morceaux de tissus rapiécés rouges, bleues ou
blanc et quand il n’y pas de tissu on ramasse des sacs en plastique et on les
assemble! Tout le village est là,
femmes et enfants se ruent pour voir la pêche du jour.
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Page 52 - Le village des pêcheurs
Ce matin grand beau temps, nous
partons à 10h avec Albert, un des serveurs du restaurant, visiter le
petit village de pêcheurs à 20mn à
pied par la plage. Sur le sable de gros coquillages vides, nous en ramassons
quelques uns.
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Quelques femmes attendent le retour des pirogues pour ramasser la
pêche. Leurs visages sont parfois recouverts d’un masque en terre ocre, rouge
ou blanc obtenu en frottant une écorce
de bois sur un galet mouillé. Les enfants sont partout, curieux de nous et
tout heureux de se faire prendre en photo pour se regarder ensuite sur la
visionneuse.
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Dans le village,les maisons sont construites en roseaux tressés, toit
de feuilles de palmes, certaines
délimitées par des piquets de bois formant alors de petites ruelles étroites.
De gros arbres donnent un peu d’ombrage. Nous
nous arrêtons devant l’épicière, chez elle tout se vend à l’unité.
Voici la fontaine, il y en à 4 dans ce village, les femmes y viennent remplir
leurs bidons et laver leur linge. Dans une cour, de grandes nattes où
sèchent de minuscules petits poissons.
Plus loin deux hommes fabriquent à l’aide de moules rudimentaires des
parpaings avec de la terre et de l’eau et les font sécher au soleil. Sur une natte à l ‘ombre d’une case deux femmes sont
assises, l’une épouille l’autre qui tient son bébé endormi dans les bras. Les
deux sont masquées d’ocre rouge.
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La place de l’école et son grand terrain de
foot désert aujourd’hui.
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Page 51 - Les pêcheurs Vezos
Samedi 28 avril
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Réveil matinal à 6h, il fait à peine
jour et déjà sur le lagon des dizaines de voiles apparaissent. Les Vezos
partent à la pêche en chantant et en s’interpellant de pirogue à pirogue.
Leurs rames frappent l’eau pour faire venir le poisson.
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