mercredi 13 juin 2012

Page 57 - Fin du circuit et de l'aventure "Sous le soleil de Mada"


Mardi 1er Mai  

Lever 5h30 pour un petit déjeuner à 6h et en route pour l’aéroport. Notre avion  décolle à 8h30. C’est un vol direct Tuléar -St Denis Gillot avec une escale à Fort Dauphin. Arrivée prévue à 12h30 à la Réunion.
Mais c’est sans compter sur les facéties d’Air Madagascar !  
      

       L’aéroport est désert, seules les femmes de ménage sont là et récurent le sol d’un geste nonchalant, les responsables n’arriveront qu’à 8h voire 9h… Nous apprenons alors que notre vol à été supprimé,  et que nous allons devoir  prendre un vol pour Tananarive! Le départ étant prévu à 13h30, nous traînons dans le hall, enregistrons les bagages et finissons par nous installer au snack qui est ouvert.

      Nous partons tout de même à l’heure, l’avion est plein,  atterrissage  à Ivato aéroport de Tana à 14h45. Nous devons récupérer nos bagages et sauter dans un autre avion qui part pour la Réunion via l’île Maurice!
Les bagages tardent à sortir, les appels se multiplient pour que l’on embarque, c’est la course, les passagers sont déjà dans l’avion depuis 30mn lorsque nous nous installons enfin dans nos sièges.

      Île Maurice, trente minutes d’escale, il fait nuit, nous re-décollons enfin pour St Denis. Atterrissage à 19h35.  Nous avons mis 12h pour  revenir de la grande île, autant que pour faire  un trajet St Denis de la Réunion - Paris!


Mais quel séjour ! 

de gauche à droite: Céline, Maryvonne, Camille, Nicole et Gérard "les Nouveaux baroudeurs".

Page 56 - Baobab centenaire


d’autres à latex rouge inoffensifs, des pieds d’éléphants etc… au détour d’une allée se faufile un Coua  à gorge bleu que nous admirons furtivement.
 La visite se termine, je ne résiste pas à l’achat de miel de baobab. 
Fleur de baobab

Baobab centenaire    


















La piste à nouveau avec un chauffeur nettement moins délicat que Rija! Dos et cervicales en prennent un coup jusqu’à l’arrivée à Tuléar. On nous dépose à l’hôtel « Escapade » en centre ville. Chambres parfaites, très bonne cuisine, personnel souriant et compétent aux petits soins.
      Nous réservons les taxis qui nous emmèneront à l’aéroport demain matin.

Fantaisie de la nature

Page 55 - Départ vers Tuléar
















Lundi 31 avril

        Les sacs sont bouclés, nous profitons des dernières heures dans cet endroit paradisiaque. Midi un dernier bon repas (et la dernière tarte au citron!) face à l’immense lagon bleu, quelques  énormes papillons noirs et jaunes volètent  de fleur en fleur.
       A 13h 30 un chauffeur vient nous chercher pour nous ramener  à Tuléar où nous passerons la nuit. Mais avant, un  ultime arrêt dans la forêt de Reniara à 12km. 
      
        Forêt sèche de baobabs, épineux et  euphorbes qui s’étend sur 70 ha. Une heure de déambulation au long des sentiers  sablonneux pour admirer  d’étonnants baobabs  aux formes particulières.
En forme de théière, avec une trompe d’éléphant terminée par une tête de rhinocéros, un faux baobab  « made in China »(nous dit notre guide plein d’humour), les jumeaux,les amoureux aux troncs entrelacés, ceux qui exposent leur jambes en l’air et bien d’autres encore, mais surtout il y a  THB le « Très Honorable Baobab » 1200ans, 12m de circonférence, majestueux trônant au milieu d’une allée. Nous pouvons admirer une très belle fleur de baobab  que vient butiner  un souimanga (sorte de colibri).
Et puis il y a l’arbre boussole dont les épines penchent toujours vers le sud (enfin en principe …),des euphorbes à latex blanc vénéneux et

Page 54 - Plage et farniente


Retour à l’hôtel. Avant le déjeuner, baignade dans le canal du Mozambique.
     Après -midi tranquille, sieste, lecture, rêverie jusqu’au coucher de soleil. 


Dimanche 30 avril

      Dernière journée…Plage et farniente au programme !
 
      Balade matinale pieds dans l’eau  le long de la plage. Baignade dans le lagon tout de même un peu frais malgré le grand soleil.
     Deux femmes ont  disposé un petit étalage d’objets en bois, coquillages et paréos sur le sable. Elles arrivent le matin très tôt avec leurs bébés et des ballots de marchandises et repartent en fin d’après midi. Nous  utilisons nos derniers ariarys pour leur acheter quelques bricoles.
       Les heures passent, nous lézardons au soleil et  nous ne nous lassons pas du spectacle de la mer si calme juste troublée par les allées et venues des pirogues. 
      A 17h séance de massage à l’huile de baobab par une des femmes de chambres sur le plancher en bois de notre varangue.
      Dernier apéritif  sur fond de soleil couchant et  très bon dîner avec en dessert des tartes au citron ! 

Le boa qui se logeait sous la case.


Page 53 - Le retour des pêcheurs

La piste par laquelle nous sommes arrivés traverse le village. De chaque côté  des  boutiques  installées dans de petits abris en bois offrent  des denrées alimentaires, des seaux et autres objets en plastique, un  bric à brac très coloré! le boucher expose  sa viande, des petites cuisines ambulantes proposent  à manger, caris, brochettes, beignets etc… certains étalages sont eux disposés par terre sur des nattes.  Tout baigne dans la poussière rouge soulevée par les taxis brousses et les motos  qui passent au milieu sur la piste. Nous revenons à l’intérieur du village, une femme assise par terre fabrique des filets de pêche. Le  matériau utilisé pour le tissage est récupéré à partir de pneus usagés. Encore la récup !
    
    Il est bientôt midi. De retour sur la plage nous assistons à l’arrivée des pirogues,leurs voiles faites de morceaux de tissus rapiécés rouges, bleues ou blanc et quand il n’y pas de tissu on ramasse des sacs en plastique et on les assemble!  Tout le village est là, femmes et enfants se ruent pour voir la pêche du jour. 













Page 52 - Le village des pêcheurs








      Ce matin  grand beau temps, nous partons à 10h avec Albert, un des serveurs du restaurant, visiter le petit  village de pêcheurs à 20mn à pied par la plage. Sur le sable de gros coquillages vides, nous en ramassons quelques uns. 
       Quelques femmes attendent le retour des pirogues pour ramasser la pêche. Leurs visages sont parfois recouverts d’un masque en terre ocre, rouge ou blanc obtenu en frottant  une écorce de bois sur un galet mouillé. Les enfants sont partout, curieux de nous et tout heureux de se faire prendre en photo pour se regarder ensuite sur la visionneuse.
         Dans le village,les maisons sont construites en roseaux tressés, toit de feuilles de palmes,  certaines délimitées par des piquets de bois formant alors de petites ruelles étroites. De gros arbres donnent un peu d’ombrage. Nous  nous arrêtons devant l’épicière, chez elle tout se vend à l’unité. Voici la fontaine, il y en à 4 dans ce village, les femmes y viennent remplir leurs bidons et laver leur linge. Dans une cour, de grandes nattes où sèchent  de minuscules petits poissons. Plus loin deux hommes fabriquent à l’aide de moules rudimentaires des parpaings avec de la terre et de l’eau et les font sécher au soleil.  Sur une natte  à l ‘ombre d’une case deux femmes sont assises, l’une épouille l’autre qui tient son bébé endormi dans les bras. Les deux sont masquées d’ocre rouge. 
La place de l’école et son grand terrain de foot désert aujourd’hui.

Page 51 - Les pêcheurs Vezos



Samedi 28 avril


       Réveil matinal à 6h, il fait à peine jour et déjà sur le lagon des dizaines de voiles apparaissent. Les Vezos partent à la pêche en chantant et en s’interpellant de pirogue à pirogue. Leurs rames frappent l’eau pour faire venir le poisson.
      Grosse surprise  au réveil, nous découvrons les traces d’un boa autour de notre paillotte, et un jardinier le retrouve caché non loin sous un buisson. Ce n’est pas courant d’après l’hôtelier qui délicatement va le ramasser et le relâcher plus loin.